Le service a accueilli pendant 14 semaines (février-mai 2008) deux stagiaires Audrey et Camille, étudiantes à l’antenne cambrésienne de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.
Toutes deux ont travaillé sur le fonds des registres de catholicité du diocèse, sous couvert de Caroline BIENCOURT, archiviste du Diocèse.
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Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Audrey. (photo de droite).
J’ai 22 ans et je viens de Saint-Vit (près de Besançon).
Je m’appelle Camille. (photo de gauche).
J’ai 21 ans et je viens de Bures-sur-Yvette (Essonne).
Quel est votre cursus universitaire ?
Nous sommes étudiantes à l'Université de Valenciennes sur le site de Cambrai, en licence professionnelle "Actions Culturelles et Promotion du Patrimoine". Cette formation étant professionnalisante, elle a pour but d’insérer les étudiants dans les différentes branches professionnelles de la culture et du patrimoine.
Nous venons toutes deux de formations différentes - Audrey ayant une licence d'Histoire de l'Art, et Camille ayant un BTS Animation et Gestion Touristiques Locales.
Que faîtes-vous à l’archevêché ?
Dans le cadre de notre formation, il nous est demandé d'effectuer un stage. Toutes deux sensibilisées à la conservation du patrimoine, nous avons choisi de réaliser celui-ci au sein de l'archevêché de Cambrai dans le service de la conservation du patrimoine culturel diocésain. Parmi toutes les tâches qui nous étaient proposées, nous avons décidé de reprendre l'inventaire, plus que succinct, des registres de catholicité.
Nous travaillons aussi à la réalisation d’un instrument de recherche pour faciliter le travail de l’archiviste, mais surtout pour permettre aux chercheurs, amateurs ou professionnels, de bénéficier d’un outil de travail indispensable à leurs recherches.
Que trouvera-t-on dans cet inventaire ?
Cet inventaire présentera plusieurs éléments utiles aux chercheurs :
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une brève présentation historique du fonds des registres de catholicité,
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la description de ce fonds,
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l’inventaire des registres disponibles et communicables pour chacune des paroisses.
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Le but de cet outil est de pouvoir accueillir à terme des chercheurs dans une salle de lecture. D’ailleurs, nous avons aussi établi un projet de règlement qui attend d’être validé.
Dans la poussière.
On a commencé par contrôler le contenu des boîtes d’archives avant de vérifier l’état sanitaire des registres.
Une de nos missions a été d’assimiler les premiers gestes de conservation préventive. Nous sommes maintenant des pros du dépoussiérage et du pinceau. Les masques peuvent parfois être utiles. Les machines à laver aussi.
Au terme de votre stage, où en êtes-vous ?
Malgré nos efforts, nous n'avons pas pu terminer le travail entrepris. Nous n’avons pu contrôler que 281 paroisses (avant la création des paroisses nouvelles) sur 491 !
Nous avons créé plus de 300 nouvelles boites d’archives et charrié environ 1000 boîtes.
Nous avons tous les jours bénéficié de cours de gym gratuits !
Qu’avez-vous découvert ?
Ce stage nous a permis de découvrir le monde des archives qui nous était jusqu'alors inconnu et d'être initiées à la conservation préventive.
Audrey s’est particulièrement attachée à la vérification de l’état de certains registres parfois inquiétants.
Êtes-vous satisfaites de votre travail ?
Oui, même si nous aurions aimé faire plus. On a le sentiment d’avoir fait avancer le service et de pouvoir rendre disponible aux chercheurs une partie des archives du diocèse.
Camille et Audrey soutiendront au mois de juin prochain leur rapport de stage.
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Nous leur souhaitons bonne chance.