La majorité des objets mobiliers et liturgiques conservés dans nos églises sont propriétés des communes mais tous sont affectés au culte. Les municipalités ne peuvent pas en disposer sans en avoir demander l’autorisation au curé voire à l’archevêque via le service du patrimoine culturel du diocèse.
Ces objets se répartissent en trois catégories :
1/ ceux qui ne bénéficient d’aucune protection,
2/ ceux inscrits sur la liste supplémentaire des objets protégés au titre des Monuments Historiques. Ils relèvent, pour le département du Nord, de la juridiction du Département (c’est-à-dire du Conseil Général), en l’occurrence du Conservateur des Antiquités et des Objets d’Art (CAOA),
3/ ceux classés au titre des Monuments Historiques protégés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles et sous le contrôle de l’inspecteur des Monuments Historiques (DRAC),
N’hésitez pas à solliciter le conservateur diocésain pour effectuer une visite in situ et vous conseiller en matière de :
- mise en sécurité des objets
- conservation préventive pour améliorer les conditions de conservation, souvent celles des sacristies.
Il peut également vous mettre en relation avec les autorités compétentes en fonction de vos problèmes.
En cas de réelles mauvaises conditions de conservation, il est envisageable de déposer les œuvres dans des lieux plus sûrs.
Pour ce faire, il est obligatoire d’élaborer des contrats de dépôts tri-partite entre le propriétaire de l’œuvre, l’affectataire et le lieu du dépôt.
Avant d’entamer ce genre de procédure, il est fortement conseillé de prévenir le conservateur diocésain.
Les procédures de restauration d’objets sont du ressort des municipalités, propriétaires des œuvres.
L’affectataire peut inciter les municipalités à engager ce genre d’action.